La prairie a changé d'herbage  ! Sa vieille défroque (si on peut dire) reste ici avec tous les articles et photos que je n'ai pas rapatriés. Nous irons donc tous dans la nouvelle prairie où mes talents se déploient et se déploieront comme toujours  !

Je pourrais aller là. Vous en pensez quoi ? C'est sans pub et c'est ça qui me tente surtout.

Je ne vais pas vous révéler sept choses que vous ne savez pas de moi. Vous resterez donc dans l'ignorance de mes secrets et c'est tant mieux car vous seriez soit horrifiés soit déçus. Je peux, par contre, vous raconter sept choses que j'ai faites, vues ou mangées pendant notre séjour à Marseille et aux environs. En ce qui concerne Nice, veuillez vous reporter aux billets précédents.
1) On a raté la traversée du port. Dommage, le navire se nommait César et il n'y avait aucune chance d'attraper le mal de mer.

2) Par contre, pour soigner mon côté people j'ai fait de la figuration dans "Plus Belle la Vie" ! Z'ètes vertes les copines, hein ?, J'ai vu plein de vedettes, j'ai eu des bises de Mirta et de Rudy, bref j'ai approché les plus grands avec une âme de midinette...

3) J'ai abandonné des livres un peu partout, même chez Alphonse (Daudet)

4) On a pu observer une vache marseillaise. On avait la "blonde d'Aquitaine", maintenant on a la "rousse de Provence".

5) On a visité des rues avec leur plaque, pas le bd Victor Hugo ni l'avenue Jean-Jaurès ni même la Canebière mais des rues qui annoncent leur modeste passé.

6) On a mangé romain. Pas à Rome dans une pizzeria mais à Glanum (Saint-Rémy-de-Provence) où de charmantes dames proposent des repas antiques (selon des recettes mises au goût contemporain, je suppose). Le menu se compose d'ingrédients ordinaires (poulet, concombre, canard, pois chiches etc.) mais assaisonnés de façon  antique-romaine, c'est-à-dire avec des sauces épicées. On a accompagné ce repas d'un lourd vin sucré et un peu épicé qui rappelait vaguement une sangria sans morceaux. Les légionaires, eux, buvaient de l'eau vinaigrée en guise de vin désaltérant. On a pas eu ça, nous ! Mais  on s'est bien régalé et de toutes façons nous ne sommes pas des légionaires.

7) J'ai réchappé à un escadron de taons en pleine forme dans la forêt landaise (on avait quitté Marseille je précise). Ils voulaient s'installer sur la voiture. On ne les voit pas sur la photo mais vous pouvez me croire, ce sont de gros bestiaux vrombissant et très effrayants !

Bonus : On a bien entendu visité des tas de vieilles pierres en tas, romaines et néolithiques, dans les fleurs champêtres.

On a aussi et surtout visité des bookcrosseurs, plus sympas les uns que les autres et qui nous ont offert gîte, couvert, boissons rafraîchissantes, livres, amitié, sourires, discussions. Je ne saurais trop les remercier.

Voilà, c'étaient sept choses (+ un bonus) de nos vacances, pour le reste vous pouvez toujours imaginer, il suffit de frapper à cette porte :

Ils suivaient les instructions de Monsieur Larousse (Père) : semer à tous vents. Des livres bien sûr, pas des pissenlits. D'ailleurs du vent ce n'est pas ce qui manquait, à Nice. Sur la terrasse du Château, tout là-haut, dans un paysage de rêve agrémenté d'une bonne vieille fête (rouge) avec sonos, danseuses de samba et saucisses grillées.

Avec du monde pour ramasser les livres et prendre sa carte CGT. Avec des buvettes partout, avec de la vue sur mer, des escaliers, des cascades, des pins, des murets et des recoins de terrasses, des souvenirs made in China, des mosaïques de galets et des balustrades "château de Versailles".

Furtivement, les livres sont éparpillés (Enigmagryphon et Infolio) :

Bien en vue, vers un ailleurs ou un peu cachés

Près de l'eau

ou avec vue sur mer

ou bien encore dans une bibliothèque improvisée

(cliquer sur les images pour les agrandir)

A quoi ressemblent les bookcorsaires ? Ben à des gens ! Y'en a de toutes sortes, des bruns, des chauves, des à chapeaux, des à queue de cheval, des à barbe, des (ou plutôt un) avec nounours, des qui rient, des qui ont des casquettes,  des à lunettes, des qui se cachent, des qui  gesticulent, des qui se baignent, des qui n'aiment pas les galets, la viande ou le fromage, des grands, des petits, des maigres, des ronds, des qui viennent de loin, des parisiens, des bavards, des silencieux, des timides, des extravertis, des greluches, des mectons, des vieux et des jeunes !
Tous épatants :

Cliquer sur les images pour les agrandir !

Nice est une ville établie anciennement au bord de la  Méditerranée par des Grecs venus s'échouer sur la plage et qui, trouvant l'endroit fort agréable, y fondèrent commerce et famille.
La ville s'étale le long de la baie, surnommée "des Anges", dont les galets ne découragent pas les vacanciers qui peuvent aussi acquérir des souvenirs maritimes, goûter des glaces au parfum pizza-fraise-tagada et, pour les moins aventureux, déguster les fameuses olives et la daube provençale. Les quelques photos qui suivent illustreront judicieusement ces propos.
Exemple de grec (marbre, terrasse du château) :

La baie (photo sur métal) :

Souvenirs de (neige artificielle dans boule plastique) :

Glace tri-boules (parfums mozzarella, framboise et poivre) :

Demain matin c'est départ en vacances pour une certaine durée. Il n'est donc pas prévu de nombreux billets pendant ce temps où l'on va jouer à autre chose qu'à l'ordinateur...Si vous voyez ce que je veux dire.
Merci d'avoir trouvé un nom pour mon pauvre nain sans papier. Ce sera donc Percival comme en témoigne le résultat du sondage :

40%		Charles Ingalls II
6.66%		"Doc" Baker II
53.33%		Percival
0%		Nels Oleson II

En attendant mon retour ici je vous laisse un petit devoir de vacances afin que vous ne vous rouillassiez point le neurone.
Sujet unique :
Pour que (le désormais) Percival ait un peu de compagnie mon chéri lui a offert un lapin.  Oui vous avez bien lu, un lapin (en fonte). Voici sa photo afin que vous puissiez lui donner un nom selon son physique avantageux (il n'a pas de cervelle) Un jury composé d'éleveurs de l'agro-alimentaire déterminera le nom gagnant. Voilà, bon courage, vous avez quatre heures.

Quand on a la chance de posséder un jardin on s'en occupe, on plante des fleurs, des arbustes, on y installe un banc dans un coin ombragé, on y place quelques potées décoratives. Parfois un chat gracieux vient animer les parterres. C'est le "jardin chic de bon goût". La tendance actuelle est plutôt au jardin "chic de lotissement" qui consiste à planter un olivier et des palmiers (plantes bien connues pour être endémiques en Bretagne) au milieu d'une pelouse façon golf où trône également une cabane en plastique jaune pour le rejeton et le sacro-saint barbecue. Mais le fleuron est le "jardin chic très décoré" par son propriétaire qui adore afficher des lions de Venise en résine de chaque côté du portail style Napoléon Ier, une Vénus en fausse pierre reconstituée possédant ses deux bras (tant qu'à faire, hein), des géraniums rouges et roses suspendus en alternance à la façade de la maison et, pour achever la déco, des nains de jardin disposés artistiquement sur la pelouse bien délimitée par de petits arceaux de ciment. Les puristes ajouteront des Blanche-Neige et animaux de toutes tailles, un faux puits en pneus repeint façon briques et quelque tourterelles en faïence.
Eh bien moi j'ai pris résolument la route qui mène directement au jardin très décoré. Oui. J'ai adopté un nain. De jardin. Non ? Si. Avec un chapeau pointu. Avec une barbe en paille. Avec un seau et une pelle (façon archéologue). Il sourit bêtement au milieu des herbes folles et vous regarde timidement par en dessous avec l'air de dire "C'est pas de ma faute si je suis là. Ne me chassez pas ! Ne me reconduisez pas à la frontière !"

Au début, c'était pour faire une blague à mon fiancé et puis, de fil en aiguille, je m'y suis attachée on l'a oublié et il est resté. Alors il faudrait le baptiser mais on n'a pas d'idée, on hésite. Choisissez parmi les noms proposés ci-contre et merci d'avance de votre précieuse collaboration !

Aujourd'hui dans ma Grande Bonté, je vous ai préparé quelques photos pour décorer votre fond d'écran avec des clichés de mon cru, donc absolument libres de droits. On dit quoi ? Hein? Je n'ai pas entendu le mot magique !
Pour les vraiment nuls, et non accompagnés d'un geek, voici comment procéder : clic pour agrandir la vignette puis clic droit et "enregistrer l'image sous". Vous la mettez où vous voulez puis avec l'aide de votre panneau de configuration vous la balancez sur votre écran. Pour ceux qui ont le bonheur de posséder un Mac il faudra vous débrouiller tout seuls car moi je n'en ai pas de Mac et je ne sais donc pas faire.

Photo 1 : aigrette (Etel, 56) - Photo 2 : bisquine (Cancale, 35) - Photo 3 : brises-lames (Saint-Malo, 35) - Photo 4 : rocher (Pointe du Meinga, 35) - Photo 5 : plage (Marie-Galante, Guadeloupe) - Photo 6 : fougère naissante (Erquy, 22) - Photo 7 : perroquet (Deshaie, Guadeloupe)

Cette recette (clic sur l'image pour la lire) provient du roman :

Un éminent critique culinaire va mourir. Il le sait et cherche désespérément dans ses souvenirs une saveur extraordinaire qu'il avait rencontrée jadis. On parcourt avec lui tous ses souvenirs de gastronome entre mets extraordinaires, odeurs et alcools. Un livre l'eau à la bouche et pas pour maigrir !